Mon heure va sonner, tel un lapin courant à en perdre haleine.

Un troupeau de brebis gâleuses, marchant en attendant son heure sonner.

Vais peut-etre enfin pouvoir faire partie de ces gens au fait.

Ca va me mener vers le droit chemin, vers une nouvelle vie... vers l'avenir...

Prouver aux imbéciles et à tout ces frustrés que je peux peut-être arriver à faire quelque chose de ma cervelle.

Tenir tête aux hahuris n'est pas la meilleur solution.

Vaut mieux attendre, même si la seule envie est d'éclater leur sexe béhant tel un con crachant des paroles pourries.

Vaut mieux vomir ces blasphèmes et puis pêcher leurs ingratitudes pour jouir sur leur piétés.

Vaut peut-être mieux sentir nos entrailles bouillir d'une victoire cuisante...

Seul, sur leur visage, un sourire, né de cette culpabilité, va se dessiner avec la lame du prêcheur.

Je suis prêcheur.

Petite Carole s'en va au champs, pour prendre des couleurs et cueillir des secrets, pour en faire un bouquet.

Une histoire à dormir debout me direz-vous, bien que petite soit-elle, une tête pleine de rêves et d'étoiles s'offrent à elle.

Un nouveau dépard? Je ne sais pas, son titre de Princesse ne lui convient même plus, la pauvre est-elle même perdue à ne pas savoir où elle va...

Dans son monde pleins de bulles, elle se pose des questions, plus folles les unes que les autres, bouffon du roi lui donne des fariboles pour toute réponses, que lui déplaise ces raiponses, elle s'en va alors déguster d'autres pâtures.

Moralité de cette histoire sans queue ni tête:
Princesse ou pas, Petite Carole s'en va pour vous conter d'autres récits.